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GeG dans son résumé du forum d'information du projet de Lucenay-Lès-Aix parle du démantèlement réussi du parc éolien de Rivesaltes. Plus vieux parc des Pyrénées Orientales implanté en 2000. 4 éoliennes mesurent 63 mètres de haut et les 4 autres 99m. Pour le parc de Lucenay-lès-Aix on parle d'éoliennes de 200m de haut minimum ! les choses de sont pas comparables. Aujourd'hui la législation impose de provisionner 50 000€ et plus fonction de la puissance installée (85 000€ pour des éoliennes de 4MW par exemple). Cela paraît un peu court au vu des évènements récents survenus à Trédias en aout 2022 pour le promoteur Baywar.e. En effet le conseil d’état a ordonné au promoteur Baywar.e de déconstruire son parc de 3 éoliennes construit sans autorisation définitive https://www.ouest-france.fr/bretagne/tredias-22250/tredias-un-chantier-hors-norme-annule-par-la-justice-le-parc-eolien-en-pleine-deconstruction-ed65e72c-13cd-11ed-807c-860db0344e21 Pour remettre le site dans l’état initial, il faut « supprimer 1 500m3 de béton et 150 tonnes de ferrailles ». Les éoliennes mesurent 180m de haut. La remise en état du site et les pertes induites sont chiffrées à 1 500 000 € pour 3 éoliennes de 180m « Nous avons besoin de trois semaines par éolienne, pour briser un socle de béton particulièrement résistant et couper la ferraille dont certaines tiges d’acier s’enfoncent à plus de 5 m dans le sol, explique William Roumier. Nous sommes obligés de décaisser tout autour avant de grignoter le béton ultrarésistant avec nos brises roches de 70 tonnes et nos pinces hydrauliques géantes. Et c’est tellement dur que notre matériel casse souvent ! » "Plusieurs centaines de camions se sont relayés depuis deux semaines pour enlever le béton qui sera broyé et réutilisé. Ensuite, les engins de l’entreprise Colas réaliseront le terrassement avant de recouvrir le site de terre végétale pour permettre la reprise des cultures". Le chantier sera achevé d’ici à la fin août promet le chef de chantier. Dans cet autre article le président de Baywar.e explique : https://www.ouest-france.fr/bretagne/tredias-22250/entretien-parc-eolien-de-tredias-nous-avons-sans-doute-manque-de-dialogue-et-de-transparence-65045892-6337-11ec-8e9b-3dbca24206d5 « Nous devons démanteler les fondations, supprimer les chemins d’accès, indemniser les agriculteurs avec lesquels nous avions signé des baux emphytéotiques, enlever les câbles électriques. Nous ne savons pas quoi faire des éoliennes que nous avons achetées et qui sont stockées sur le port de Nantes. Cela représente plusieurs millions d’euros et nous allons devoir nous tourner vers nos assurances. » La somme de 85 000€ par éolienne de 200m de haut est largement sous-estimée au vu des montants annoncés pour Trédias. La filiale qui sera propriétaire dans 20 ans aura-t-elle les capacités financières pour faire face à ces dépenses ou celles-ci devront-elles être supportées par la collectivité ?

Faire vivre la démocratie locale serait une démarche appréciable pour les contribuables et habitants des environs impactés par des machines de 200m de haut (les têtes de chat électriques font 35m de haut!). Une consultation populaire avec comme question "Êtes-vous favorable à l’installation d’éoliennes dans votre commune ou la commune voisine et qui seront visibles depuis notre village ?" serait la bienvenue. Il me semble qu'ils sont les premiers concernés et cela leur permettrait de se réapproprier le sujet et d'apaiser les esprits tant l'éolien est clivant. Des élus ne peuvent pas se permettre de décider tout seul d'implanter des mâts de 200m de haut avec des rotors de 130 à 150m à 500m des maisons pour une durée de 40 ans sans demander l'avis des habitants. L'implantation d'éoliennes suppose un sacrifice considérable et généralisé à toute la population. Au vu des conséquences, la décision de leur implantation est une responsabilité énorme. Mesdames, Messieurs les élus, vous n'avez pas le droit d'être naif !!

J'espère que le propriétaire qui a signé un bail emphytéotique l'a fait en connaissance de cause à savoir la possibilité de nuisances aux élevages imputables à la présence de parc éolien et des câbles électriques enfouis dans le sol. Depuis Octobre 2013, le couple d'agriculteur Potiron et Cécile Bouvet leur voisine agricultrice dénoncent « des troubles touchant leur bétail (mammites à répétition, baisse de la production de lait, comportements anormaux des animaux, dégradation sanitaire du troupeau, retard de croissance des jeunes animaux, le tout ayant entraîné des pertes très importantes de chiffre d’affaire, une augmentation tout aussi importante des frais vétérinaires, puis une perte de plus de 400 bêtes sur 10 ans…), outre des troubles du sommeil et des insomnies pour les personnes. ». Le 21 mars 2023 le juge confirme la demande des éleveurs. Pour appuyer leur demande d’expertise les époux Potiron et leur voisine mettent en avant les différents points listés ci-dessous: le vétérinaire évoque au cours de l’année 2013 une baisse manifeste de l’état immunitaire du troupeau, - Les vétérinaires conseils, dans un rapport du 20 mai 2015, font état d’une production de lait qui a chuté depuis le 4ème trimestre 2012 et des conditions de traite (qui) se sont très fortement détériorées avec des vaches qui expriment une réaction physique à une agression depuis juin 2013, - Le relevé de conclusions d’une réunion organisée par la préfecture sur le parc éolien le 13 janvier 2016 fait état des incidents de traite [qui] sont à des taux ‘normaux’ avant le 28 juin 2013 (date de la mise en service progressive du parc éolien), aux alentours de 12 %’ et qui ‘sont en croissance forte à partir du 2 juillet 2013, entre 16 % et 30 %, - Le rapport du 20 mai 2015 du protocole GPSE met en évidence la véracité des dires et observations de M. Potiron permettant d’établir que : - 40% des vaches refusent d’aller spontanément à la traite, - les vaches sont très agitées pendant la traite, - les vaches produisent des quantités de lait variant du simple au triple d’une - journée sur l’autre pour nombre d’entre elles, - les vaches refusent par moment de rentrer dans le bâtiment. En avril 2017, le conseiller référent à Elevage Conseil Loire Anjou atteste de l’observation de montée de production laitière lors de l’arrêt accidentel du parc éolien. Ce parc s’est arrêté le 28 février 2017 à 14h00 et il a redémarré le 4 mars 2017 vers 9h00. Il a été constaté pendant la période d’arrêt : - Une augmentation de la production laitière de + 2,7 %, - Une forte augmentation de la fréquence du robot de + 143 %, - Une forte diminution du nombre de traites incomplètes de – 62 %, - Une stabilité du nombre de traites avec chutes, - Cette amélioration des performances d’élevage et du comportement des animaux au cours de l’arrêt des éoliennes s’est rapidement dégradée lors de la remise en service du parc éolien. .... plus d'informations ici => https://alliercitoyen.fr/2023/04/17/nozay-la-justice-ordonne-lexpertise-des-cables/ Les langues se délient ... un autre témoignages récent https://www.lebonhommepicard.fr/somme-leleveur-moreuillois-jean-francois-maquigny-estime-que-ses-vaches-sont-perturbees-par-les-eoliennes/ Les agriculteurs devraient s'informer avant de signer des baux emphytéotiques.